Bovins de boucherie La demande faiblit
Du 21 au 27 septembre 2020, l’activité des abattoirs se rétracte de nouveau et comptabilise 60 268 animaux abattus. Ce repli est en partie imputable à la baisse des commandes en restauration commerciale, sous le couperet d’une fermeture à cause de la Covid-19. Cette moindre activité s’explique également par l’arrivée des vacances de la Toussaint et la fermeture de la restauration scolaire.
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Les commandes des abattoirs auprès de leurs fournisseurs sont en recul. Cette baisse concerne en premier lieu les charolaises à 4 € au profit d’animaux à moindre prix. Dans les vaches laitières, la situation reste inchangée. La proportion d’animaux en note d’engraissement 1 et 2 est trop importante. Le même constat est dressé parmi les allaitantes d’entrée de gamme. Pour les bonnes prim’holsteins, les abattoirs maintiennent une fourchette de prix entre 2,80 et 2,90 €.
En jeunes bovins (JB), le commerce à l’exportation reste compliqué. Les nombreux JB, consommés sur le marché intérieur, empêchent toute évolution positive dans les cotations des femelles. Les tarifs des limousins U se situent autour de 3,80 €, les charolais s’établissent à 3,70 € tandis que les rouges des prés affichent 3,60 €. Dans les blonds d’Aquitaine, la gamme de prix est très large en fonction du poids et de l’âge.
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